Bien que la houle des formes graves et des décès soit passée, la COVID-19 n’en reste pas moins dangereuse. Elle est toujours là et évolue par mutations, donnant ainsi naissance à d’autres variants. Les vaccins trouvés auparavant sont efficaces pour certains, mais pas pour d’autres à cause de cette transformation. Bien que la plupart des gens ne pensent plus à cette pandémie, la recrudescence des cas provoque de l’inquiétude. Les variants, qui circulent et qui dominent, ne sont pas les mêmes dans tous les pays. C’est pourquoi les voyageurs sont encouragés à s’informer sur la situation des lieux qu’ils prévoient de visiter.
Plan de l'article
Les variants en France
Depuis la découverte du SARS-CoV-2, le virus a subi de nombreuses mutations, causant l’émergence de nouveaux variants. Dans l’Hexagone, près de 98 % des cas recensés sont infectés par le JN.1. Selon la publication de Santé Publique France au mois de mars 2025, la situation épidémiologique est plutôt stable et le niveau bas. Cependant, la prudence est constamment recommandée, surtout aux sujets vulnérables et immunodéprimés.
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Le changement de patrimoine génétique du virus continue, une nouvelle souche (NB.1.8.1) a été découverte dans l’Hexagone. Au début, quatre cas étaient détectés en France, puis d’autres en Europe à partir du mois d’avril. Effectivement, selon l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies), ce variant est aussi présent en Espagne, en Suède, en Irlande et en Allemagne. Pour l’heure, le vieux continent n’est pas en alerte puisque le centre ne l’a même pas mis sous surveillance. Or, cette souche a fait des ravages en Asie, principalement à Taïwan où il y a eu des décès, à Hong Kong et en Chine.
Les mesures pour mieux se protéger
La distanciation et les gestes barrières restent les premières dispositions à prendre pour ne pas se contaminer. Toutefois, le risque est omniprésent compte tenu de la circulation du virus et de l’émergence des variants. C’est pourquoi le port de masque est recommandé, essentiellement dans les transports publics, dans les lieux de rassemblement et dans les endroits confinés et favorables à la promiscuité. Cette précaution limite la propagation et renforce la protection individuelle et collective.
En cas de doute, notamment si des symptômes se manifestent, faire un autotest antigénique, disponible en pharmacie. Un résultat positif amène immédiatement à consulter immédiatement un médecin pour une meilleure prise en charge.
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L’utilisation d’un gel désinfectant pour les mains et la pulvérisation de produits purifiants à base d’huiles essentielles dans les pièces de la maison et dans les locaux professionnels réduisent l’infestation. Cette mesure d’hygiène et cet assainissement de l’environnement sont essentiels et à adopter au quotidien.
La prise de fortifiants, tels que de la vitamine C, du magnésium et du zinc, aide le corps et renforce le système immunitaire à faire face aux virus. Ces produits sont en vente libre à la pharmacie, d’ailleurs le personnel de ces établissements peut donner des conseils en cas de besoin.
Quelques variants dans d’autres pays
Plusieurs variants circulent en Inde, mais le plus dangereux est celui à double mutation. En plus d’avoir un degré élevé d’infectiosité, cette souche a également la capacité de contourner l’immunité créée, après une infection naturelle ou une vaccination. Au vu de ces caractéristiques, l’augmentation accrue des cas guette, ce qui doit amener l’OMS et les différentes parties prenantes à être vigilantes.
Au début de l’année 2021, P.1 a été découvert au Brésil pour la première fois. Il se démarque aussi par son fort potentiel de contamination, ce qui peut entraîner une propagation rapide de l’infestation.
Le B.1.351 est un variant identifié en Afrique du Sud. A priori, il semble moins pernicieux parce que jusqu’alors, il n’a pas été à l’origine de beaucoup de décès, ni de formes graves.
Le variant B.1.1.7 trouvé au Royaume-Uni a été considéré comme l’un des plus meurtriers au début de 2021. Cet état est allégué par des scientifiques britanniques à cette période.
Les variants de la COVID-19 sévissent toujours et le risque d’une nouvelle propagation n’est jamais à écarter. En plus des obligations de l’État et des organismes spécialisés, il est du devoir de chaque personne de prendre les bonnes dispositions pour se protéger et de ne pas contaminer les autres.