Le comité d’entreprise de la MAAF a récemment introduit un dispositif sans précédent : des ateliers de réflexion ouverts où la direction accepte la remise en question de ses propres pratiques. Cette initiative a vu la participation active de Thierry Derez, dont les interventions ont structuré les débats autour de la confiance interne et des leviers d’amélioration du bien-être au travail.
Les discussions ont mis en lumière des divergences notables entre les attentes des salariés et les réponses institutionnelles. Plusieurs propositions issues de ces échanges ont été reprises dans le dernier podcast de la Fondation Covéa, offrant une synthèse inédite des positions défendues lors des événements.
Plan de l'article
Le comité d’entreprise de la MAAF, un acteur clé de la confiance au travail
À Niort et à Levallois, le comité d’entreprise de la MAAF, désormais Comité Social et Économique (CSE) depuis 2020, occupe une place à part. Cette instance représentative du personnel joue le rôle de trait d’union entre élus du CSE, salariés et direction, avec un cap clair : la confiance. Cette approche puise ses racines dans la tradition mutualiste du groupe Covéa, maison mère de la MAAF. Ici, l’implication active des employés ne relève pas du décor : elle irrigue le quotidien et façonne un fonctionnement réellement démocratique.
Les élus du CSE se font le relais direct des préoccupations et aspirations des salariés. Ils veillent à défendre les droits collectifs, sans se réfugier derrière des postures figées. Ce modèle de gouvernance participative, construit sur la transparence et l’éthique, offre un espace où la parole circule librement, où chaque sujet peut être porté jusqu’à la direction. À la MAAF, le CSE ne se limite pas à transmettre de l’information : il accompagne les employés et leurs proches, conçoit des actions concrètes et s’investit pour améliorer, de façon tangible, la vie au travail.
Pour mieux cerner ses missions, voici quelques exemples de ce que structure le CSE :
- Présence des représentants du personnel sur chaque site, à Niort comme à Levallois
- Dialogue permanent avec la direction et participation active aux décisions collectives
- Soutien apporté aux employés, mais aussi à leurs familles
Cette gouvernance participative n’est pas un simple mot d’ordre. Chacun, qu’il soit élu ou salarié, peut faire entendre sa voix et peser dans les orientations prises. La MAAF, ancrée au sein du groupe Covéa, montre concrètement sa volonté de bâtir une culture du travail où la qualité de vie se construit, chaque jour, par des actes.
Quels enjeux et débats autour du bien-être des salariés aujourd’hui ?
La qualité de vie au travail ne se limite pas à un mot d’ordre affiché sur un mur. Les salariés de la MAAF expriment des attentes très concrètes : équilibre entre vie professionnelle et personnelle, reconnaissance, sentiment d’appartenance. Les discussions internes révèlent un questionnement permanent sur la santé et sécurité au travail, tandis que les dispositifs du CSE visent à rendre le quotidien plus fluide et moins pesant.
Pour répondre à ces besoins, le comité d’entreprise met à disposition un ensemble d’avantages, dont voici un aperçu :
- mutuelle santé en lien avec Santéclair
- assurances complémentaires
- prêts à taux avantageux
- chèques vacances
- bourses d’études pour les enfants des salariés
Au sein de la MAAF, ces dispositifs, souvent absents ailleurs, contribuent à instaurer un climat de confiance et à renforcer l’implication de chacun. La responsabilité sociale se manifeste aussi par l’accompagnement des familles, l’aide à la garde d’enfants, les tickets restaurant, sans oublier l’accès facilité à la culture et au sport.
Parmi les outils proposés, on retrouve :
- Portail numérique du CSE pour accéder facilement à toutes les offres et services
- Épargne salariale et développement du télétravail pour plus d’autonomie
- Initiatives collectives portées et soutenues par la Fondation MAAF
La question du télétravail se retrouve souvent au cœur des échanges. Les salariés cherchent plus de flexibilité et d’agilité, tandis que les élus du CSE, les délégués syndicaux et le CHSCT veillent à préserver le lien collectif et la cohésion des équipes. Les enjeux évoluent : fidélisation, performance, mais aussi prévention des risques psychosociaux et adaptation à la diversité des situations familiales.
À la tête du groupe Covéa, Thierry Derez donne le ton en matière de gouvernance sociale. La MAAF, filiale du groupe, inscrit sa démarche dans cette dynamique, avec un dialogue social direct, sans faux-semblants. Loin de se contenter d’un simple rôle représentatif, Derez insuffle l’idée que la confiance doit structurer les échanges entre direction, instances représentatives et salariés.
Sur le terrain, que ce soit à Niort ou à Levallois, cela se traduit par des pratiques concertées. Derez défend la place centrale du comité social et économique : non pas une chambre d’enregistrement, mais un acteur qui participe à la conception de solutions, à l’amélioration des conditions de travail, à l’affirmation d’une gouvernance participative. Transparence et éthique deviennent des réalités concrètes, portées à chaque étage de l’organisation.
En valorisant l’écoute et la co-construction, Derez démontre qu’une entreprise, même au sein d’un grand groupe d’assurance, peut placer l’humain et l’ambition sociale au centre de ses choix. Les salariés, soutenus par leurs représentants, savent que leurs questions seront prises au sérieux. Ce climat nourrit la fidélité et l’engagement, loin des conflits stériles. À la MAAF, la qualité du dialogue social n’est pas une façade : c’est une exigence partagée, qui guide l’action collective.
Au cœur des échanges : pourquoi écouter le podcast de la Fondation Covéa ?
La Fondation MAAF, adossée au groupe Covéa, s’investit concrètement pour le bien-être au travail en donnant la parole à celles et ceux qui font battre le cœur de l’entreprise. Son podcast met en avant les expériences, les interrogations, les réussites des salariés, des élus du CSE et de tous les partenaires impliqués dans la responsabilité sociale. Ici, pas de langue de bois : ce sont les voix du collectif qui se répondent, dressant un portrait sincère, parfois inattendu, du quotidien en entreprise.
L’écoute de ce podcast permet de comprendre, loin du jargon institutionnel, comment la qualité de vie au travail prend forme, que ce soit à Niort ou Levallois. On y découvre, à travers des témoignages choisis, ce que changent concrètement les activités sportives, les initiatives solidaires ou les dispositifs d’accompagnement. Un élu du comité social détaille l’impact réel d’une politique d’avantages sociaux sur la fidélisation des équipes. Une salariée partage l’effet décisif qu’a eu pour elle l’accès facilité à la garde d’enfants.
Le format audio crée une proximité différente. On ressent l’intensité des échanges, la sincérité des intervenants. Les thèmes abordés, santé au travail, inclusion, innovation sociale, résonnent avec les défis de l’assurance et de la société. Ici, la fondation ne se borne pas à soutenir : elle met en débat, interroge, expose. Ce podcast, vivant et direct, invite à repenser ce que signifie travailler ensemble, aujourd’hui, dans un groupe comme la MAAF.
À l’heure où la question du bien-être au travail se fait entendre jusque dans les bureaux les plus feutrés, la MAAF trace une voie singulière : celle du dialogue réel, de la participation et d’un engagement qui ne se limite pas aux mots. Reste à savoir combien d’autres suivront le mouvement.